
Les enseignants en grève ont décidé, pour l’intérêt supérieur de la Nation ainsi que par respect pour les élèves, d’arrêter leur grève et de se concentrer sur les examens officiels. « Nous ne sommes pas encore satisfaits de la réponse donnée par le ministère des Finances et du Budget », soulignent-ils. A noter que le MFB a répondu qu’il n’est pas possible de répondre à 100% les revendications des enseignants FRAM c’est-à-dire d’augmenter les indemnités à 100.000 ariary. Toutefois, ce ministère a annoncé que leurs indemnités seront visées à la hausse. Hier après-midi, la plateforme des syndicats au sein du MEN d’une part et des représentants du ministère des Finances et du Budget ainsi que ceux du ministère de l’Education Nationale (MEN) d’autre part se sont retrouvés dans les locaux du MEN pour discuter de la situation. « Nous louons l’initiative prise par ces syndicats de faire passer l’intérêt des enfants avant toute chose », annonce Todisoa Andriamapandry, DGEFA, à l’issue de cette rencontre. Une autre réunion s’est déjà tenue mardi dernier.
Payer les indemnités à temps. Une fois encore, les grèves n’ont pas réussi à boycotter les examens officiels. Les manifestants ont profité de l’occasion pour remercier les efforts faits par le ministère de la Fonction Publique et le ministère de tutelle. Ce dernier a d’ailleurs annoncé qu’il restera une interface entre les syndicats des enseignants et le ministère de Finance et du Budget pour la suite des revendications. A J-3, il n’y a donc rien à craindre quant à la tenue du CEPE dans la Grande Ile. Face à ce problème, qui ne cesse de se répéter à la veille des examens, l’on se demande pourquoi l’Etat ne fait pas d’effort pour payer à temps les indemnités des enseignants FRAM afin d’éviter les grèves.
Nirina Rasoanaivo