Le ministère de l’Elevage attire le secteur privé à investir davantage dans le secteur de l’élevage, qui est également un des leviers du développement de la nation. En effet, nombreuses sont les opportunités d’investissement offertes dans ce secteur. Rien que dans la production, la demande sur le marché local est énorme dans plusieurs filières porteuses, a-t-on présenté dans le magazine de l’Elevage publié par ce département ministériel et qui est destiné à tout public. A titre d’illustration, on a besoin de 600 000 têtes de zébus pour le ranch bovin. Les régions à forte potentialité sont entre autres, Bongolava, Boeny, Ihorombe, Atsimo Andrefana et SOFIA.
30 millions de têtes. Quant à la production de poussin chair, un gap de 15 millions de têtes est observé si c’est de 110 000 têtes pour la production de poussin pondeuse. Par contre, un besoin d’une quantité de 30 millions d’œufs pour la consommation est constaté sur le marché de l’export. Parlant de la production de canard prêt à gaver, le gap est de 50 000 têtes. Les régions favorables à l’élevage de canard sont entre autres, Analamanga, Vakinankaratra, Amoron’i Mania et Haute Matsiatra. Ce n’est pas tout ! Il y a un besoin de 25 000 vaches pour la production de lait et de ses dérivés. Et sur le marché international, la demande en miel s’élève à 50 000 tonnes.
Normes exigées. Si l’on veut investir dans l’alimentation animale, un besoin de plus de 50 000 tonnes de provende pour volailles est observé. Par contre, les opérateurs économiques sont sollicités à investir dans la construction des abattoirs de bovin, d’ovin, de caprin, de poulet et de canard. Il faut également douze camions de 5 tonnes et 45 camions de 3 tonnes, tous frigorifiques, pour le transport de viande. En effet, c’est indispensable pour pouvoir exporter les produits d’origine animale surtout la viande de zébu car cela fait partie des normes exigées sur le marché international.
Navalona R.