La chute vertigineuse des cours du nickel frappe toujours Ambatovy, mais les responsables de la compagnie n’entendant pas baisser les bras.
« Ambatovy est un projet national qu’il faut préserver ». La déclaration est du ministre auprès de la présidence chargé des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah, lors de la visite d’une délégation qu’il a conduite sur les sites d’Ambatovy à Moramanga et Toamasina les 7 et 8 juillet derniers.
Retombées
Une manière pour le premier responsable des mines et du pétrole de reconnaître qu’Ambatovy est un véritable complexe industriel qui profite aux communautés locales, grâce aux différentes retombées. « On a pu voir que si de telles exploitations minières sont bien gérées, elles peuvent très bien contribuer au développement du pays. La sécurisation des grands investissements, tel qu’Ambatovy, est un garant de la venue des futurs investisseurs à Madagascar » selon toujours le ministre Zafilahy Ying Vah. En tout cas, Ambatovy est un exemple de grande entreprise minière qui réussit. En effet elle reste actuellement confiante et opérationnelle malgré les difficultés rencontrées en raison de la chute vertigineuse du prix du nickel. « La compagnie a pu survivre grâce aux mesures de réduction de coûts entreprises ces dernières années » reconnaît-on au sein d’Ambatovy. A noter que la délégation ministérielle a pu voir les installations d’Ambatovy, depuis la mine à Moramanga, en passant par la pépinière et l’Usine de transformation, à Toamasina. Elle a également visité les installations utilisées par Ambatovy au port de Toamasina. La délégation a également vu le chantier de la construction du Marché de Moramanga, financé par le Fonds d’investissement Social d’Ambatovy.
Nouveau souffle
Par ailleurs, un accord de principe a été signé avec les banques pour rééchelonner le remboursement des dettes d’Ambatovy. Ce qui va donner un nouveau souffle aux opérations de la compagnie qui continue ainsi de jouer un rôle de premier ordre dans le développement économique du pays. Pour ne citer, entre autres que les impôts, taxes et autres ristournes payées par Ambatovy au bénéfice du budget de l’Etat et des collectivités décentralisées. Sur ce point, d’ailleurs, les différents ministères concernés sont en train de voir la meilleure façon de gérer les ristournes afin qu’elles profitent vraiment aux collectivités et permettent de les développer par des réalisations concrètes et des retombées directes au niveau de la communauté.
R.Edmond
