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mercredi, juillet 2, 2025
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Mouvement de permis miniers : Près de 3 300 demandes à régulariser

De nombreuses compagnies minières se plaignent de la suspension de la délivrance de permis miniers alors qu’elles doivent entre autres, passer de la phase de recherche à l’exploitation, entre autres. « On recense près de 3 300 demandes sur le mouvement de permis miniers comme la cession et le transfert. Nous allons les régulariser avant l’adoption du nouveau Code minier. Quant aux 1 700 nouvelles demandes de permis miniers, il faut attendre la mise en application de ce nouveau Code minier », a annoncé le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah lors d’une conférence de presse hier.

2,12% du PIB. Et parlant de la révision de ce Code minier, de nombreux opérateurs miniers le contestent. Mais il a soulevé que son élaboration a déjà duré deux ans. « Notre objectif est que l’opérateur, la population et l’Etat tirent tous profit de l’exploitation minière », a-t-il enchaîné. Notons que les frais d’administration minière varient de 8 000 Ariary pour les petites mines à 121 000 Ariary/carré/an pour la phase d’exploitation tout en tenant compte du principe de premier venu, premier servi. « Et si l’on divise en carré la superficie de Madagascar, on obtient 1 700 000 carrés dont 511 000 carrés constituent des Aires Protégées. Il ne reste plus que près de 700 000 carrés miniers exploitables. Si l’on continue à délivrer de permis, tous les carrés miniers seront réservés alors qu’avec le Code minier actuel, le secteur ne contribue qu’à 2,12% du PIB. En effet, près de 95% des détenteurs de permis sont des spéculateurs. Il faut ainsi un plan d’engagement financier par carré par an », a expliqué le ministre de tutelle.

Taux progressifs. Il a également fait référence à d’autres pays producteurs miniers comme la Zambie qui contribue entre 40 à 50% de son PIB avec l’exploitation de cuivre. Et dans les pays développés, ils limitent la surface minière par hectare. En parlant de la révision du taux de redevances minières, il suggère plutôt des taux progressifs et non forfaitaires compte tenu des fluctuations des cours mondiaux des matières premières. Par contre, « la sécurisation des grands investissements s’impose », a-t-il conclu.

Navalona R.

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