Si l’équilibre régional est respecté au niveau des chefs d’Institution de la Quatrième République, le nouveau chef du gouvernement ne sera originaire Ni de la province de Tana Ni de celle de Fianarantsoa.
« Ka atao forcé raho hanao mariazy ». Le président de l’association Zatovo fait sien ce tube de Nina’s pour demander au président Hery Rajaonarimampianina de « ne pas accepter un mariage forcé qui aboutit très souvent à un divorce ». Une allusion au choix du « Premier ministre qui doit faire bon ménage avec le Chef de l’Etat afin d’assurer la stabilité et la réalisation du programme présidentiel ».
Confiance. Même son de cloche de la part de l’association Avoria de Toamasina qui pousse « le Président de la République à nommer librement et dans les meilleurs délais, un Premier ministre à même de travailler avec lui et de réconcilier tous les Malgaches ». Des représentants de la société civile dans le Grand Port d’inciter aussi le nouveau locataire d’Ambohitsorohitra à « faire preuve de fermeté dans le choix du Premier ministre qui doit avoir sa confiance et capable de résister à toute épreuve ».
Réconciliation. Le Sempama de Toamasina de déclarer également que « le Président de la République doit procéder sans hésitation à la nomination du Premier ministre qu’il estime capable de travailler avec lui et de concrétiser la réconciliation nationale pour que l’on puisse s’atteler rapidement au développement du pays durement frappé par la longue crise ». Une position partagée par l’OFPACPA de la même ville qui demande au Président Hery Rajaonarimampianina de « ne pas tenir compte des pressions dans la nomination du Premier ministre ».
Dissolution. Les associations auxquelles se joint celle des 5 Faritany estiment que « le nouveau Premier ministre devrait être un natif du Triangle du Nord formé par les provinces de Toamasina, de Mahajanga et d’Antsiranana puisque le Président de la République et le Président de l’Assemblée nationale sont respectivement originaires des Faritany de Tana et de Fianarantsoa ». Elles demandent par ailleurs au Président de la République de « prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale qui est mal partie à cause de cette guéguerre – sur fond de corruption des députés – entre le Mapar et la PMP ». Et ce, en rappelant que « la lutte contre la corruption fait partie du programme du Chef de l’Etat tel qu’il l’a fait savoir lors de son investiture le 25 janvier dernier à Mahamasina ». L’association des 5 Faritany de souligner même que « le Mapar est illégal car son récépissé est en date du 18 septembre 2013 alors que le dernier délai de dépôt des candidatures pour les législatives était fixé au 13 septembre ».
Recueillis par R. O