Plus présent sur la scène internationale que locale, Théo Rakotovao, cette année, a décidé de consacrer un après-midi aux mélomanes malgaches.
Une fois par an, c’est déjà beaucoup ! En tout cas, pour un artiste comme Théo Rakotovao. Si la plupart des artistes se produisent plus souvent, le lauréat du Prix découvertes rfi 2008, lui, se fait tellement rare sur une grande scène. Son dernier concert à Tana, on se souvient, remonte en effet à plus d’un an. Un moment inédit que les amoureux de bonne musique ont pris le temps d’apprécier et qu’ils garderont longtemps en mémoire. Entre le Théo Rakotovao en studio et celui qui se produit sur une scène, il y a en effet une grande différence. En live, le chanteur s’emporte, se laisse gagner par l’ambiance et offre une prestation et des interprétations dignes du grand artiste qu’il est. Quand une occasion comme celle-ci se présente, elle est donc à ne rater sous aucun prétexte. Le 7 juillet, Théo Rakotovao prévoit en effet d’investir Antsahamanitra. Un évènement pendant lequel ses inconditionnels pourront savourer tous les titres ayant fait le succès du chanteur et toutes celles qui n’ont encore été diffusées sur aucune chaîne.
Complicité. Oui, ce moment sera pour les fans de l’interprète de « Teako iha » de renouer avec leur idole mais également l’occasion pour le chanteur d’inviter celui qui, depuis la sortie de « Tsy maninona » est devenu, son grand ami, un complice de scène. Leur rencontre est en effet quelque peu surprenante, lorsque l’on sait que d’un côté, Théo Rakotovao s’est un long moment tourné vers la world music, notamment dans son groupe Mikéa, et que Do Rajohnson, car c’est de lui dont il s’agit, est un crooner qui a bâti sa carrière à partir de tubes langoureux, depuis plusieurs décennies maintenant. Mais entre eux, le courant est passé. Il n’y a donc aucune raison pour que le duo ne continue pas sa collaboration. Le 7 juillet, ils vont donc se retrouver de nouveau ensemble en duo, cette fois, sur scène. Avis aux amateurs, des inconditionnels de Théo Rakotovao !
Mahetsaka
