
Les 55 conseillers municipaux vont se prononcer ce jour sur les amendements à l’organigramme et le budget rectificatif présenté par l’Exécutif municipal.
La session extraordinaire du Conseil municipal de la commune urbaine d’Antananarivo prend fin aujourd’hui. Et c’est aujourd’hui que les 55 conseillers municipaux, s’ils sont tous présents, vont procéder au vote sur le nouvel organigramme de l’Exécutif municipal, le budget rectificatif et la mise en place d’une commission chargée des dettes de la commune, qui était initialement dénommée « Commission d’investigation ». Il n’y aura pas de surprise pour les observateurs avertis étant donné que le TIM, parti du maire Lalao Ravalomanana, a 31 conseillers sur 55. Une majorité absolue qui lui permet de faire passer tout ce qu’il veut. L’existence de cette majorité incontestée et incontestable n’a pas cependant empêché les débats au niveau du Conseil municipal. Après l’ouverture de la session, les conseillers municipaux ont procédé hier aux travaux des commissions. Aujourd’hui, l’Exécutif va défendre les amendements à l’organigramme et au budget initial de la CUA.
Moyens. Certains conseillers municipaux, même s’ils ne sont pas élus sous les couleurs du TIM, soutiennent qu’on devrait mettre à la disposition du maire tous les moyens lui permettant d’accomplir ses missions. Amender l’organigramme pour éviter désormais tout empiétement de compétences et rectifier le budget initial font partie de ces moyens. Avec le nouvel organigramme présenté avant-hier devant le Conseil municipal, les hauts responsables au niveau de la CUA ne pourront plus se renvoyer la responsabilité. Il n’y aura plus que deux adjoints au maire. Reste à savoir quelle sera la mission de son adjoint par rapport à celle du directeur de cabinet. En tout cas, bon nombre de « dossiers » attendent des solutions de la part de l’Exécutif municipal, pour ne citer que la gestion des marchands ambulants et l’affaire de terrain à Andohatapenaka.
R. Eugène