
Le duo tamatavien et ses complices de scène, un Radanz en bonus, ont fait le bonheur des amoureux de bonne musique vendredi soir.
Avec eux, on s’attend toujours à être surpris et on n’est jamais déçu ! Un duo d’exception qui sait parfaitement s’adapter à toutes les circonstances et qui ne manque jamais d’éblouir tous ceux qui viennent le voir chanter… C’est ainsi que beaucoup se rappellent Mika & Davis. Ce vendredi-là, les noctambules, des amoureux de bonne musique, des habitués du Piment Café pour la plupart et des inconditionnels du groupe ont retrouvé ce même duo qui les ont séduits il y a un peu moins d’une dizaine d’années. La même allégresse d’être sur scène et de retrouver leurs fans, le même visage souriant pour Davis Franklin, les cheveux plus longs pour Mika, une complicité qui se sent à travers les interprétations, mais surtout… des musiciens d’exception.
Retrouvailles. Ce soir-là, le duo était effectivement entouré de quelques-uns des meilleurs de la Capitale. Et quand l’ancienne et la nouvelle génération se retrouvent et quand ils savent mettre leurs instruments au diapason, ce ne peut être que favorable. A la guitare, on retrouva le fils Andriambelo. Ayant fait ses débuts dans le milieu du jazz, Harty semble aujourd’hui avoir trouvé sa voie. Il est loin le temps où le jeune homme se cherchait encore. A la basse, on retrouva un Radanz au mieux de sa forme. Un Radanz qui prend tellement plaisir à jouer et qui émerveille autant les artistes que le public, parmi lesquels Fanja Andriamanantena. Elle, qui a écrit et composé quelques-uns des titres, n’a pas du tout été déçue. « Plein de monde, très belle ambiance… Mes chansons mmmhhh…. Merci et bravo zanako a ! Chose étonnante : le public, de quelque couleur qu’il soit, connaît les paroles ! Ce n’est pas ouf ça ? ». Chacun des morceaux entonnés par le duo a en effet été repris en chœur par ces noctambules et amoureux de bonne musique qui, en venant au Piment Café, s’attendaient à être surpris et ils l’étaient. La soirée a même largement dépassé leurs attentes. Ils ont passé, en somme, un bien « vendredi joli » !
Mahetsaka