
Les 200 Ariary, une taxe que les vendeurs doivent payer pour assurer la sécurité dans les marchés ont été suspendues pendant une année. Depuis quelque temps, les commerçants ont dû le payer à la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Les vendeurs de friperie paient 500 Ariary et les vendeurs de légumes ou encore les taxis-phones paient 200 Ariary à la commune. « Outre le ticket de 500 Ariary, les 200 Ariary à payer au délégué au maire et les 100 Ariary pour l’assainissement du lieu, nous devrons aussi payer les 200 Ariary pour la sécurité. C’est trop cher et nous avons beaucoup de difficultés à les régler car les taxes perçues par la commune ne cessent d’augmenter », se plaigne une vendeuse de friperie. Pour la CUA, la hausse de la taxe est inévitable parce que la commune n’arrive pas à assumer ses responsabilités. Cette décision a été prise pour que la municipalité puisse subventionner les services destinés aux citoyens car ce sont eux qui assurent leur financement par le biais des paiements de divers impôts et taxes.
Nirina Rasoanaivo