Porte-drapeau malgache, Asaramanitra Ratiarson sera aussi la première à monter sur le tatami pour Madagascar ce samedi. Elle est d’ailleurs prête à vendre chèrement sa peau. Récit.
Midi Madagasikara : Quelles sont vos chances pour cette seconde participation après Londres 2012 ?
Asaramanitra Ratiarson : » Ce ne sera pas facile de détrôner l’actuelle numéro Un de notre catégorie des moins de 48 kg, la Mongole Munkblat, mais je vais me battre et gérer ces JO combat par combat. »
Midi : Mais vous pensez pouvoir aller plus loin même pour une finale de bronze ?
A.R. : « Écoutez, il y a aussi ce côté chance au judo car tout est possible avec un tirage favorable. Mais ceci dit, je me suis préparée au mieux en restant pendant huit mois à l’institut de Judo à Paris, un lieu de rencontre de l’élite mondiale. Mais j’ai également participé à des tournois d’envergure tels le Grand Prix Almati, le Grand Slam de Paris et de Bakou en sus du championnat d’Afrique. Pour tout dire, j’ai pu bénéficier d’une très bonne préparation et le fait de porter le drapeau malgache est non seulement un très grand honneur mais cela va aussi m’obliger à me surpasser. »
Midi : Mais le plus c’est peut être l’arrivée de votre mari à Rio ?
A.R. : « C’est indéniable car il n’est pas seulement le mari qui me soutient mais c’est aussi et surtout mon entraîneur. J’ai la chance d’avoir un mari judoka qui accepte que je m’absente de la maison pendant huit longs mois.
Mon petit souci avant le coup c’est le temps car la pesée est prévue demain à 20 h juste avant la cérémonie d’ouverture et que mes combats débutent samedi à 10h. »
Propos recueillis par
Clément RABARY
