Le Rapporteur Général à la Chambre Haute dit qu’il faudrait agir dans le cadre légal. Il estime ainsi la nécessité de mettre en place le « Conseil du Fampihavanana Malagasy ».
Le membre du bureau permanent du sénat Betiana Bruno apporte son point de vue sur les affaires nationales. D’entrée de jeu, il a parlé de la manifestation prévue se tenir le 19 août prochain sur la Place du 13 mai, « il n’y a pas de mal si c’est pour émettre des idées mais si c’est pour s’emparer du pouvoir, je trouve que ce n’est pas bien. Le pays ne pouvait plus se permettre une nouvelle transition ». Et d’ajouter que pour certains, c’est l’appât du « seza » qui prime. Bref, ce Rapporteur Général à la Chambre Haute juge qu’il faudrait respecter le choix du peuple.
Force exécutoire. Ce bras droit du professeur Zafy Albert reconnaît toutefois que tout ne marche pas comme il faut, il propose ainsi la mise en place du «Conseil du Fampihavanana Malagasy» (CFM). C’est ce qui est de plus légal, d’ailleurs il a une force exécutoire, a-t-il soutenu. Une idée si chère à l’homme au chapeau de paille qui a toujours prôné la réconciliation nationale. Le sénateur estime, en outre, qu’avec cette Institution l’on pouvait parler, entre autres, de la refondation, de la réconciliation tout en soulignant au passage qu’il faudrait tenir compte notamment du concept de décentralisation ainsi que de la responsabilisation des élus. Concernant l’exploitation minière dans la Grande île, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines de faire remarquer l’immixtion de la politique dans ce domaine, malgré tout il pense qu’il faudrait prioriser le contrat gagnant-gagnant.
Dominique R.
