Depuis quelques années, l’on assiste à une prolifération des établissements d’enseignement supérieur privé. A cet effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en garde les nouveaux bacheliers contre ces universités non homologuées.
Tous les ans, le nombre des jeunes bacheliers ne cesse d’augmenter. Et les universités privées suivent également ce rythme, car une petite partie de ces jeunes diplômés seulement sont admis dans les universités publiques. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Marie Monique Rasoazananera a souligné que « le ministère refuse d’homologuer ou de reconnaître les diplômes des instituts sans habilitation. Toutefois, il y a des universités ou institutions supérieures publiques et privées autorisées ». Le ministre a mis en garde les nouveaux étudiants qui désirent s’inscrire dans des établissements d’enseignement supérieur privés. « Sachez faire le bon choix pour les parents et les étudiants qui sont à la recherche d’une inscription dans une structure crédible », insiste-t-elle. Effectivement, c’est en cette période intermédiaire qui précède la rentrée académique que les jeunes reçoivent des prospectus de toutes parts. Seuls les établissements privés disposant d’une autorisation d’ouverture et habilités par l’État sont acceptés, le reste regroupe des institutions privées « clandestines ». L’autorisation d’ouverture et d’habilitation est une grande étape du processus d’amélioration du cycle d’enseignement. Et avant la remise de l’autorisation et de l’habilitation, une équipe au sein du ministère procède à des descentes dans les établissements effectuant une demande.
Paraméd. Pour les étudiants en Paraméd particulièrement, le ministère de la Santé Publique est très strict quant aux établissements qui manquent de licence d’habilitation. Pour assurer la qualité de la formation paramédicale à Madagascar, le ministère de tutelle a annoncé qu’à partir de 2017, il y aura un examen pour ceux qui souhaite avoir le diplôme de Licence en Science de la Santé. Que ce soit instituts paramédicaux privés ou publics, les étudiants passeront ce même examen et les candidats libres ne seront pas acceptés. D’ailleurs, seuls les candidats des universités habilitées par l’Etat peuvent passer l’examen officiel. Pour la formation paramédicale, c’est la Commission de Référence en Formation Médicale (CRFM) qui détermine l’acceptation ou le refus de l’ouverture d’un établissement. Cette commission tiendra une réunion ce lundi.
Nirina Rasoanaivo