Une affaire de faux et usage de faux en écriture de banque pourrait éclabousser un membre du gouvernement de par les agissements de son bras droit. Les faits : une société a fait un chèque à l’ordre d’un organisme sous la tutelle du ministre, mais son directeur de cabinet l’a falsifié en ajoutant un autre nom à celui du bénéficiaire initial. Il a même endossé le chèque pour le faire payer à son nom et sur son compte personnel.
Détournement. L’établissement payeur a retourné le chèque en expliquant que le chèque a été endossé par une tierce personne alors qu’il est non endossable. Suite à ce problème d’encaissement, la société a demandé au véritable bénéficiaire de récupérer le chèque auprès de la banque de la personne qui l’a indûment endossé. On croit savoir que le Bianco serait actuellement sur cette affaire qui peut être assimilée à une tentative de détournement de deniers publics dans la mesure où la somme libellée sur le chèque devait être versée dans les caisses de l’Etat et non pas sur le compte du DirCab. Le patron de ce dernier risque de faire les frais de cette opération voire même d’être suspecté de complicité par son silence, car qui ne dit « maux » consent. Qui plus est, faute d’argent, le service auquel était destiné le chèque se trouve paralysé, car il n’y a plus de carburant pour les véhicules. Lors du prochain remaniement gouvernemental, il n’est pas exclu que le ministre qui forme un binôme avec son DirCab, paie au prix fort cette affaire. Au propre comme au figuré.
R.O