Les dates d’ouverture de la campagne de collecte de girofle seront déterminées par le Comité Technique Régional constitué par toutes les parties prenantes au niveau de chaque région ou district de production, et ce, selon leur spécificité. En outre, une liste des exportateurs agréés de girofle sera établie avant le 31 octobre 2016. Telles sont entre autres les résolutions prises de commun accord avec tous les acteurs concernés lors d’un atelier national sur le développement de la filière girofle organisé par le ministère du Commerce et de la Consommation samedi dernier à Farafangana.
Renouveler. En outre, la demande d’agrément doit être déposée auprès des directions régionales de ce ministère avant le 30 août 2016 en vue de la préparation des missions de contrôle tandis que chaque opérateur est tenu à avoir un entrepôt selon les normes. Il n’y aura ainsi pas de reconduction tacite puisque les exportateurs doivent désormais renouveler chaque année leur agrément, a-t-on évoqué. Par contre, une étude est en cours sur la suppression de la CIPENS dans les dossiers exigibles pour l’agrément. Et toujours dans le cadre de la professionnalisation des acteurs opérant dans la filière girofle, il a été recommandé que les producteurs d’huiles essentielles soient formés en matière de respect des normes d’exploitation de girofle. Parlant de la détermination des redevances et des ristournes, les propositions de la région d’Analanjirofo seront adoptées.
Contrôle de la qualité. Quant à la sécurisation du produit face à la recrudescence des vols sur pied et des vols de stocks, à l’instar de la vanille, la formation des « Andrimasompokonolona » et du « Dina » ainsi que la collaboration avec les forces de l’ordre et des sociétés de sécurité privées ont été avancées. La réglementation des heures de circulation du girofle fait également partie des recommandations prises lors de cet atelier national. Par ailleurs, le ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage s’engage à pérenniser la filière en appuyant à la production de pépinière et de jeunes plants de girofliers. L’organisation de la filière avec les autres départements concernés et le GEGM n’est pas en reste. Il y a également une collaboration avec les inspecteurs sanitaires et phytosanitaires de ce ministère pour assurer le contrôle de la qualité du produit, qui est destiné à l’exportation.
Navalona R.
