
Une réparation en totalité de l’usine s’impose. Diverses pièces de rechanges ont été déjà importées de différents fournisseurs.
L’usine de production du groupe Tiko à Andranomanelatra est toujours en cours d’essai technique. Le propriétaire, qui n’est autre que l’ancien Président Marc Ravalomanana, a déjà effectué de nombreux investissements depuis le début de cette année pour la réparer en totalité. En outre, des experts internationaux sont venus en 2014 dans le but de faire une expertise sur la réouverture de l’usine. D’autres experts internationaux sont arrivés depuis hier à Madagascar pour évaluer de près tous les processus de production de l’usine qui est en cours d’essai technique, a-t-on appris de source auprès d’un haut responsable du groupe.
Produits très prisés. Dans le cadre de cette réparation, « de nombreuses pièces de rechanges et des équipements ont été importés auprès des différents fournisseurs étrangers », a-t-il enchaîné. Quant à l’essai technique proprement dit, ce haut responsable du groupe Tiko a indiqué qu’il faut procéder étape par étape de la chaîne de production, et ce, pour chaque produit. « Il y a entre autres, des programmations des machines via ordinateur. Ce qui nécessite des contrôles rigoureux par des techniciens spécialisés. Raison pour laquelle, on ne trouve pour l’heure que des yaourts et du beurre Tiko sur le marché après avoir effectué des tests de production », a-t-il fait savoir. Force est de reconnaître que ce sont des produits très prisés par les consommateurs dès leur mise en vente à nouveau dans le magasin Magro AAA à Behoririka.
Réouverture de magasin. Par ailleurs, le groupe Tiko prévoit de produire prochainement du fromage et des yaourts à boire. Quant au système de collecte au niveau des producteurs de lait, « nous ne pouvons collecter pour l’heure que 20 à 25% de nos besoins en matière première », a souligné ce haut responsable du groupe. Ce n’est pas tout ! Cette industrie agro-alimentaire envisage également d’assurer la réouverture du magasin Magro à Tanjombato. « Les négociations avec l’Etat se poursuivent encore », a-t-il conclu.
Navalona R.