En vue des Présidentielles de 2018 : Un autre poste visé par Ravalo au sein de la FJKM

Malgré son âge, le vice-président laïc sortant de la FJKM rempile en visant un autre poste important au sein de l’église.

L’élection du nouveau président de la FJKM approche à Antsirabe. Force est cependant de constater sur place que l’ancien président Marc Ravalomanana veut toujours marquer sa présence au sein de l’église FJKM malgré le fait que son âge ne lui permet plus de briguer une place dans le bureau central. En effet, le vice-président laïc sortant de l’église réformée vise en ce moment un autre poste important dans le comité de célébration du 50^e anniversaire de la FJKM. Cette célébration aura lieu en 2018. L’ancien président vise la présidence du comité de célébration. Le sujet va être débattu aujourd’hui au XVIII^e synode qui prendra fin mercredi prochain. Les débats seront suivis de la mise en place d’un comité chargé de préparer et de coordonner les activités entrant dans le cadre de la célébration. La décision de Marc Ravalomanana de vouloir intégrer le comité renferme un enjeu politique important dans la mesure où 2018 sera également l’année des prochaines élections présidentielles.

Machines électorales. Visiblement pour l’ancien président, la FJKM fait partie des machines électorales qui ne sont pas à négliger, étant donné qu’elle est présente dans tous les coins de l’île. Marc Ravalomanana ne veut pas miser uniquement sur le TIM. En tout cas, à l’allure où évolue la situation au synode d’Antsirabe, la nouvelle équipe dirigeante de la FJKM risquerait d’échapper à la mainmise du président national du TIM. Le régime en place multiplie les tractations pour que le futur numéro Un de l’église réformée soit à sa solde. La vérité sera connue demain. Des noms circulent, mais rien n’est encore sûr. Les 400 participants au synode ont encore 48 heures pour réfléchir. Le retour en force du pasteur Lala Rasendrahasina ne serait pas à exclure. Et ce malgré l’existence de nouvelles têtes qui pourraient sauvegarder l’image de la FJKM face aux critiques de certains observateurs qui dénoncent la politisation de l’église.

R. Eugène