Il n’est que rarement sur la scène malgache. Son concert au pays remonte à cinq ans passé. Le guitariste concocte cependant une excellente nouvelle pour tous ses inconditionnels, malgaches entre autres. Il prépare son troisième album.
Charles Kely annonce la couleur ! Son troisième album, en gestation, sera aussi savoureux que les précédents. « De la musique de Madagascar fusionnée avec du jazz, du blues et du latino… C’est le genre avec lequel on m’a connu. Et c’est celui avec lequel je continue mon petit bonhomme de chemin », précise le guitariste. Il a, autrement dit, métissé et harmonisé la musique malgache, afin de mieux la faire passer et l’élever à un niveau international. « Cet album, je l’ai entamé il y a déjà un bon bout de temps mais je n’étais pas encore satisfait ». Perfectionniste, il trouve toujours à redire mais cette fois, Charles Kely est sûr de son coup. Son album est sur la bonne voie. Il pourrait voir le jour cette année. Une excellente nouvelle pour ses inconditionnels malgaches qui n’ont que rarement l’occasion de le voir jouer sur scène. Avec cet opus, les amoureux de folk et de fusion pourront néanmoins se délecter. Ce troisième album s’annonce effectivement meilleur que les précédents.
Plus performant. La formation qu’il a suivi dernièrement à l’ARPEJ, école de jazz et musiques afro-américaines de Paris lui permet de peaufiner davantage son jeu et ses performances. Le guitariste raconte avec fierté : « J’étais en formation pendant près d’un an. C’était intense ! Formation musicale incluant toutes les théories écrites du jazz, la pratique rythmique regroupant les différents rythmes, binaires et ternaires, le swing jazz, les différentes claves cubaines, antillaises ainsi que celles de l’Océan Indien ». Mais ce n’est pas tout. « J’ai également suivi des cours d’harmonie, des ateliers de jazz, de musique brésilienne et de big band. On nous a même initiés à l’improvisation. Au bout d’une année scolaire j’ai eu mon certificat de fin de stage », ajoute-t-il. Des connaissances qui l’aideront à se surpasser davantage et à peaufiner son album en cours. D’ailleurs, ces résultats ont été jugés très satisfaisants à tout point de vue. « Qualités musicales, rigueur et régularité du travail, assiduité ont été unanimement appréciés par l’ensemble des intervenants pédagogiques et du jury » lit-on sur son certificat. Charles Kely, pour rappel, a commencé à jouer de la guitare à huit ans et tourne sur la scène internationale depuis près de vingt ans. Il figure parmi l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique malgache ailleurs et a entre autres déjà été aux Festivals Musiques Métisses, La Guinguette Mobile, Les Musicaves, festival international de Louisiane, tournées aux Etats-Unis, concerts en Allemagne et en Europe…
Mahetsaka