Le festival Somaroho bat son plein sur l’Ile aux parfums. Carnaval, concerts, bal et ambiance au rendez-vous. Par ailleurs, le festival sert de cadre de la formation des journalistes culturels.
Ankify tous les matins et une foule, presque comme tous les jours. Sauf que si par habitude, ce sont les clients que l’on harponne pour remplir les vedettes pour traverser, en cette période de fête, les voyageurs doivent attendre longtemps pour rejoindre l’île. Une occasion de passer un peu de temps sur le port. Mais la fête se passe à Nosy-Be. Le premier jour du festival Somaroho a donné le coup d’envoi des festivités. Dès 14 h dans l’après-midi du mercredi, l’avenue principale a été coupée. Les participants au défilé s’activent, dansent au rythme de la musique tropicale et font bouger les passants, agglutinés pour apprécier le spectacle. Et puis c’est la cohue vers le stade d’Ambodivoanio où les officiels et les organisateurs ont donné rendez-vous au public pour l’ouverture officielle du festival. Et que la fête commence !
Formation. En marge de ce festival initié et organisé par Wawa, le Somaroho est également le cadre du renforcement de capacité des journalistes culturels. Plusieurs thèmes seront traités durant cette formation, dont la diversification des articles, les techniques de reportage, des spectacles vivants aux comptes rendus et des visites de sites… Une formation dans le cadre des activités de l’association Sorakanto, réunissant les journalistes culturels et visant à améliorer la qualité des articles de la rubrique culture. Cette formation, soutenue par DHL, les Brasseries Star et la Cie Vidzar ainsi qu’une compagnie pétrolière permettra de rehausser le journalisme culturel.
Anjara Rasoanaivo
