Wawa, initiateur et organisateur du festival Somaroho, a été reçu comme un roi et acclamé par la foule. Mais c’est en toute simplicité et avec beaucoup d’humilité qu’il reçoit les trophées et les donne ensuite à ses parents pour leur rendre hommage.
Spectaculaire ! C’est ainsi qu’on pouvait qualifier le show extraordinaire que Wawa a offert au public du stade d’Ambodivoanio à Nosy-Be Hell Ville, dimanche soir pour clôturer le festival Somaroho. Après avoir chauffé le public, le groupe mahorais Bacoili a cédé la place au prince du salegy, véritablement vénéré par ses fans par dizaines de milliers. C’est donc porté sur une chaise dorée, façon royale d’une autre époque, que Wawa entre dans le stade, au milieu d’une foule qui danse. Mais pas de débordement, le public lui ouvre un passage, un peu comme Moïse devant la mer. Et voilà que le showman est transporté sur la scène. Après les discours d’usage des autorités et la remise des trophées, place à la fête.
Humilité. Visiblement très ému, Wawa reçoit ses trophées avec beaucoup d’humilité. Il décide même de faire monter ses parents sur scène, et de leur remettre à son tour ces récompenses qu’il leur doit. La séquence est très touchante et n’a pas manqué de marquer chacun dans le public. Puis, Wawa cède la scène à son père le temps d’une prestation. L’artiste a été salué pour son talent, l’on voit d’où Wawa a hérité son talent. Et la soirée continue, comme prévu, Luyanna partage quelques morceaux avec lui et ses musiciens. Et le « salegy motro » continue jusqu’en milieu de journée. Car d’une générosité incomparable, Wawa a remis des dons à l’hôpital.
Anjara Rasoanaivo
