Le tarif unique des tickets pour les bus actuels a été adopté en janvier 2015 et déjà à 400 ariary, les usagers ont du mal à les payer.
Cette semaine, le prix des tickets de bus devrait augmenter de 400 ariary à 500 ariary. Cette situation est liée à l’augmentation des prix de carburant dans les stations-service. Selon les conducteurs de bus, cela est due à la hausse du prix de carburants. « Nous sommes obligés d’augmenter les tarifs, parce que nous payons 3 010 ariary à la pompe actuellement. L’entretien des véhicules s’ajoute à cela », explique Aina, chauffeur de taxi-be. Du coté des coopératives, certaines d’entre eux sont contre l’augmentation. « Déjà avec l’adoption du tarif unique : 400 ariary, la majorité des usagers se plaignent et négocient avec les receveurs. Comment vont-ils faire si nous allons augmenter les tickets à 500 ariary ?», lance le président d’une coopérative de transport urbain. La date exacte d’application de cette hausse du tarif des tickets n’est pas encore connue. Reste à savoir si les transporteurs urbains vont, cette fois-ci mettre à exécution leur menace d’augmenter le frais de taxi-be.
Qualité de service. Parmi les exigences des usagers figure la qualité du service et de l’offre. Et lui de continuer « il est vrai qu’avec une amélioration de la qualité de service offert par les transporteurs, les passagers veulent bien payer le frais demandé mais je suis pessimiste. Et aussi, à l’état actuel des véhicules, nous ne pouvons pas réviser à la hausse le tarif ». En plus de cela, à cause des mauvais états des infrastructures routières dans la capitale, il est difficile pour les opérateurs dans ce secteur d’importer des bus qui suivent les normes. « Les usagers ne peuvent pas encore encaisser la hausse du prix des tickets, cela doit encore attendre », lance-t-il. Force est de constater que depuis toujours, la hausse du prix de transports en commun a toujours occasionné des disputes entre les usagers et les conducteurs, si les deux, normalement, doivent collaborer.
Nirina Rasoanaivo