Des manuels scolaires exigés par l’école, mais introuvables sur le marché et les rares exemplaires alors, vendus à un prix excessivement cher.
Des parents d’élèves issus des provinces se plaignent de ne pas trouver dans leurs villes respectives le manuel de lecture en français « Ma première lecture » de Maxime Ratoejanahary. Ce manuel est pourtant exigé par l’école. Nombreux sont, en effet, les établissements scolaires, notamment ceux du préscolaire et du primaire à exiger dans leurs listes des fournitures, des marques particulières et des livres et manuels bien précis. Et lorsque les titres indiqués sont introuvables à la veille de la rentrée, le problème devient sérieux pour les parents dans la mesure où il va falloir trouver la perle rare et se le procurer à un prix très élevé.
Indétrônable. D’autres manuels sont, en revanche, moins rares, mais tout aussi chers sur le marché. Le fameux « Méthode Boscher » ou La journée de Tout Petits, plébiscité par les plus anciens, reste partiellement utilisé par certaines écoles, lesquelles puisent dans cet ouvrage plus que centenaire des exercices d’écriture et de lecture ainsi que des textes à lire et à faire lire aux enfants de 4 à 6 ans environ. Egalement introuvable, il y a quelques années, le prix du « Méthode Boscher » avait alors atteint le cap des Ar 40 000. Actuellement, on en trouve pour Ar 20 000 environ. Un prix jugé toujours élevé pour les parents, par rapport aux autres manuels de lecture d’auteurs malgaches, vendus à environ Ar 10 000. Quant aux manuels introuvables, les réseaux sociaux sont d’une grande utilité pour les parents à la recherche du « gisa mainty ». Des particuliers ayant utilisé auparavant ces manuels pourraient avoir un exemplaire, dormant dans les tiroirs. C’est sûrement le moment de les ressortir.
Hanitra R.
