
La gouvernance politique, l’investissement, le commerce, l’agri-business et l’industrie, l’énergie, les infrastructures ont été les thématiques abordées durant la 3e édition du sommet mondial sur l’investissement en Afrique (TGAIS) se déroulant les 5 et 6 septembre 2016, à Kigali, Rwanda. « Accélérer l’intégration économique en Afrique à travers le commerce et l’investissement », tel a été le thème de ce forum qui constitue la plus grande plateforme internationale des investissements en faveur de l’Afrique. Outre la promotion de la destination Madagascar et l’appel aux investissements, c’était également l’occasion pour le vice-ministre auprès du ministère des Affaires étrangères chargé du Développement et de la Coopération Bary Emmanuel Rafatrolaza qui a représenté Madagascar, de plaider pour l’élaboration d’un projet de développement d’infrastructures des Etats insulaires tels que les ports et les infrastructures liées au commerce. « La compétitivité de ce groupe de pays en dépend énormément », souligne-t-il. Selon le représentant de la Banque africaine de Développement « un projet intégré sur l’économie bleue y compris les infrastructures est déjà en cours d’élaboration. Il sera dédié aux Etats insulaires et la Grande Ile fera partie des bénéficiaires ».
Zone du libre échange. Plusieurs axes ont été discutés durant cette rencontre internationale. En matière de gouvernance politique, c’est une nécessité d’engager des réformes pour garantir la stabilité. Un environnement propice est primordial pour la promotion de l’entrepreneuriat. « Le Gouvernement malgache a enregistré beaucoup d’avancée en matière de réformes et amélioration du climat des affaires ainsi que la facilitation des échanges » a réitéré Bary Rafatrolaza, vice-ministre. Pour le secteur agricole, le problème d’accès aux engrais de qualité, compte tenu de son coût élevé sur le marché reste un grand défi pour les agriculteurs. « Ce besoin constitue une opportunité de marché pour certaines entreprises malgaches spécialisées dans ce secteur », rajoute le vice-ministre. A noter que le sommet a rassemblé des chefs d’Etats africains, des délégués gouvernementaux des Etats membres de la SADC – COMESA – EAC, des personnalités étrangères et des investisseurs et dirigeants d’entreprises, des décideurs financiers et économiques.
Nirina Rasoanaivo