De chaudes retrouvailles. C’est la promesse qui se profile à l’horizon avec la qualification des grandes nations de beach soccer à la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu du 13 au 18 décembre à Lagos.
Madagascar n’aura pas la partie facile lors de la CAN de beach soccer dans la capitale nigériane. C’est la première leçon qui se dégage au vu des autres participants dont l’écrasante majorité sont des habitués des phases finales dont justement le Nigéria qui va évoluer devant son public et qui sera, c’est certain, difficile à manœuvrer.
En grande forme. Le Sénégal qui a avait déjà donné du fil à retordre au camp malgache lors de la finale de la première édition aux Seychelles, sera encore présent et affiche la grande forme comme en attestent ses deux victoires face au Cap Vert. Après le 7 à 2 de l’aller, les Sénégalais se sont encore imposés avec de la marge au retour avec un 5 à 2 édifiant.
Autre nation également en grande forme, le Ghana a fait forte impression en s’imposant à deux reprises devant le Kénya par 10 à 3 et 7 à 1.
La Côte d’Ivoire sera également présente à Lagos après s’être débarrassée de la Tanzanie en deux temps (7 à 3 ; 6 à 4).
L’Egypte, le Maroc et la Lybie qui se qualifient après le forfait de leurs adversaires complètent la liste avec les Nigérians et forment ainsi deux poules avec un dernier carré croisé.
La marque des grandes équipes. Logiquement, Madagascar et le Sénégal ne vont pas se trouver dans un même groupe en étant les deux têtes de série logiques, mais encore une fois, ce ne sera pas gagné d’avance.
Reste à espérer que l’effectif qui venait de s’enrichir de par l’arrivée de deux Réunionnais Jean Christian et de Landry Hoareau, ainsi que du jeune Tamatavien Del, parviendra à retrouver un automatisme de groupe doublé d’un mental à toute épreuve.
Les propos de Claude Barrabe, le coach réunionnais venu prêter main-forte aux Barea, ne prêtent pas à équivoque lorsqu’il disait que pour être performant et donc capable de défendre son titre, le camp malgache doit davantage s’investir pour offrir au groupe une préparation digne de ce nom et autant que possible en dehors de nos bases. La marque des grandes équipes en fait.
Clément RABARY
