Le classement réalisé par le groupe britannique Maplecroft montre que la situation de Madagascar st alarmante en matière de changement climatique. Effectivement, le pays se trouve à la troisième place après l’Inde et le Bangladesh.
Depuis toujours, la majorité des acteurs de la gestion des risques et des catastrophes concentre leurs efforts sur les mesures d’aide d’urgence. « Si auparavant, nous avons impliqué surtout les autorités, actuellement, il est nécessaire de changer de tactique et donc d’impliquer plus la communauté locale dans la gestion des risques et catastrophes », lance Col. Charles Rambolarison, secrétaire exécutif du Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), hier, en marge de l’échange avec les acteurs australiens, britanniques, mauriciens et malgaches, qui s’est tenu à la Résidence de Grande-Bretagne à Alarobia. Effectivement, le danger est imminent parce que les aides engendrent une culture de dépendances chez la population vulnérable. La mise à jour des stratégies mises en œuvre dans l’atteinte des objectifs de résilience des populations exposées aux risques et les plus vulnérables. « Même si l’apport de nourritures et de tentes semble nécessaire, la collaboration avec la population afin de réduire les risques et catastrophes est aussi très importante, sur tous les plans et à tous les niveaux », poursuit-il.
1,6 million USD. Le gouvernement britannique a offert une enveloppe de 1,6 million USD pour faire face au phénomène La Nina dans le Grand Sud. Pour cette année, le temps sera fortement marqué par ce phénomène selon les prévisions de la Direction Générale de la Météo. Cela signifie qu’il risque d’avoir beaucoup de pluies surtout dans les parties Sud et Ouest du pays. Ce partage d’expériences avait pour objectif de tirer les bonnes pratiques des autres pays dans l’élaboration des stratégies pour l’année à venir. L’atelier a vu la participation des acteurs locaux de la gestion des risques et des catastrophes comme la Croix-Rouge Malagasy, l’Université d’Antananarivo, des représentants de la Santé… Cet atelier contribue à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale en gestion des risques et des catastrophes dont le but est d’accroître une meilleure résilience des communautés concernées.
Nirina Rasoanaivo
