Non respect du délai prescrit par la loi. C’est le motif évoqué vendredi dernier par le tribunal administratif d’Antananarivo pour rejeter la requête en sursis à exécution formulée par Lalatiana Ravololomanana contre la délibération du Conseil Municipal autorisant la CUA à utiliser le terrain de Tiko à Andohatapenaka pour servir de fourrière. Le texte détermine un délai de 48 h à partir de son adoption pour attaquer un acte d’une Collectivité Territoriale Décentralisée devant le tribunal administratif territorialement compétent.
Maintenue. Le verdict du tribunal administratif signifie que la délibération du Conseil municipal est maintenue. « Ce qui m’étonne, c’est que Lalatiana Ravololomanana était là au moment de l’adoption de cette délibération. Pourquoi n’a-t-elle pas convaincu ses collègues conseillers municipaux de rejeter la proposition de l’Exécutif municipal ? », s’interroge le 1er adjoint au maire de la Commune urbaine d’Antananarivo Gabriel Harison.
R. Eugène