
Ce mois d’octobre sera fortement riche en évènements surtout politiques et peut-être économiques. Plusieurs réunions seront au menu.
Le Sommet du Comesa ou Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe sera de la plus grande importance. En effet, les 18 et 19 de ce mois, Madagascar recevra les dirigeants des 19 pays membres de l’organisation. « Industrialisation inclusive et durable » sera le thème de ce sommet qui, comme à l’accoutumée, a une couleur économique. Outre l’économie, des sujets politiques feront de ce mois le plus riche en réunions pour cette année, du moins pour l’instant.
Des réunions et des réunions. La plus proche est la réunion organisée par le Dinika ho an’ny Fanavotam-pirenena (DFP) qui se tient aujourd’hui et demain en vue de la préparation de la réunion nationale que les leaders entendent organiser ultérieurement. Ayant d’ores et déjà implanté des structures de base au niveau des Fokontany et des provinces, le DFP invite les représentants de ces lieux à y participer et à l’issue de laquelle ces derniers, avec les autres plateformes qui collaborent avec le DFP, tel que le Rassemblement des Citoyens pour la Refondation de la Nation (MMF), perfectionneront le déroulement de la réunion nationale censée être une thérapie pour Madagascar. Outre cette esquisse de réunion nationale, les parlementaires reviendront sur les sièges des deux chambres pour la session budgétaire. D’après la Constitution, la session parlementaire du mois d’Octobre est une session budgétaire car consacrée, en principe, à l’adoption de la Loi de finances. Mais le sénateur Betiana Bruno a affirmé que la réconciliation nationale sera également au menu de cette session. Encore faut-il rappeler qu’en 2012, la loi n°2012-007 du 13 avril 2012 portant amnistie pour la réconciliation nationale a été votée ? Mais cette loi semble perdre ses caractères « impersonnel, général et impératif ». Un autre projet de loi circule mais présente également des lacunes. En effet, les principales pierres d’achoppement résident au niveau de la création d’une Cour spéciale pour juger les délits économiques et financiers entre 2002 et 2009 qui, plus ou moins, découlent de la réconciliation nationale en question. Enfin, toujours pour ce mois d’Octobre, les « mpiandraikitra foibe » de l’Eglise réformée (FJKM) vont tenir leur première réunion. D’après ce qui a été dit lors du culte portant intronisation du pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi et les nouveaux membres du bureau de la Fjkm, ces « mpiandraikitra foibe » se focaliseront sur le statut spécial à accorder aux anciens présidents de la Fjkm.
Aina Bovel