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jeudi, juillet 3, 2025
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Assainissement de la capitale : Le jeu du chat et de la souris continue

Mahamasina vidé de ses commerçants.
Mahamasina vidé de ses commerçants.

La population tanariviènne ne sait plus où donner de la tête quant aux directives et mesures prises par la Commune urbaine d’Antananarivo. Notamment, pour la mise en œuvre du projet d’assainissement de la capitale.

Ces derniers temps, les mesures tendant à réglementer les activités commerciales semblent de plus en plus rigides. Pas plus tard que dimanche dernier, on pouvait assister à des patrouilles effectuées par des véhicules de la commune urbaine d’Antananarivo dans les endroits comme Analakely et Mahamasina. A titre de rappel, des dispositions antérieures permettaient l’exercice des activités commerciales aussi bien à Analakely qu’à Mahamasina. Dispositions qui ne sont plus en vigueur apparemment. Car, les vendeurs sont chassés et harcelés par les gros bras de la CUA. Cerise sur le gâteau, leurs articles, les seules choses qui leur permettent de gagner leur vie sont confisquées. Une vie qui n’est pas des plus décentes en passant. Une situation qui pourrait vite dégénérer lorsque l’on pense à la frustration collective qui ne cesse de monter. La vive manifestation des marchands de Behoririka de la semaine dernière en était une preuve.

Du retard du côté de Behoririka. L’on rapporte que les stands entourant le lac de Behoririka devaient être démontés depuis vendredi dernier. Une démolition qui n’a pourtant pas été effectuée jusqu’alors. Des rumeurs selon lesquelles des éléments de la commune viendraient effectuer la tâche continuent toutefois de circuler. Une situation qui force des représentants des marchands à rester sur place chaque nuit depuis environ une semaine. Et dont la cause serait l’inexistence de terrain d’entente entre les deux parties. Sur ce cas précis, les marchands déplorent «un discours multiple de la part des responsables de la commune » lorsqu’ils tenteraient de trouver des solutions. « Ce que dit le DUD est différent de ce que le DG propose. Nous voulons parler directement avec Madame le Maire mais elle ne semble pas vouloir nous accorder son temps », affirme une marchande. Un entretien qu’ils espèrent avoir ce jour lors de leur passage à la commune.  Une seule question persiste dans cette affaire : est-ce que les mesures rigides ont été prises en tenant compte du facteur humain ?

José Belalahy

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