Une affaire pas comme les autres. Une entente commerciale à crédit a été contractée entre un couple et une dame propriétaire de vanille à Antalaha pour un montant total de quatre cent millions d’ariary ou deux milliards de francs . D’un commun accord, il a été décidé qu’à la vente en totalité des marchandises le couple devra payer l’intégralité de la somme par chèque bancaire. Après la vente des vanilles et à l’approche de la date de paiement, le couple demanda à la dame de ne pas toucher le chèque car ils allaient lui régler la dette par un autre mode de paiement. De ce fait, repousse à une autre date ultérieure le paiement. Notons au passage que la dame propriétaire de la vanille a un lien de parenté avec l’épouse. Ladite date arriva, le couple ne s’est pas acquitté de son dû. La dame les contacta, le mari affirma à cette dernière qu’il n’allait pas la payer et qu’il n’avait pas peur de ce qu’elle fera car il connait parait- il des gens haut placés en sein de l’Etat. Après cela la dame versa finalement le chèque. Il s’avéra que le solde du compte n’était pas suffisant pour le règlement de la somme. Par la suite, elle porta plainte. Une arrestation a été ordonnée par décision judiciaire à l’encontre du couple. Leur avocat envoya à la cour un certificat médical d’Antananarivo mentionnant que l’épouse était malade dans la capitale. Par la suite, les gsm du couple et celui de leur avocat sont désormais injoignables. Des rumeurs persistantes laissent à penser que le couple se cache et est toujours dans les environs d’Antalaha. Face à cette situation, la partie plaignante lance un appel aux responsables du ministère pour suivre de très près cette affaire.
Recueillis par Dominique R.