L’avis de concours a été lancé lundi dernier et s’adressait aux journalistes et professionnels des médias. Entrant dans le cadre de l’initiative de « prévention et de réduction de l’apatride à Madagascar », le concours en question porte sur la thématique de la lutte contre l’apatride. A cet effet, les concernés doivent fournir soit « un ou des articles, dossiers, reportages positifs dans le dessein de conscientiser toutes les parties prenantes, en particulier les décideurs politiques, sur l’importance de la réforme du code de la nationalité. Se déroulant du 17 octobre au 04 décembre de cette année, l’initiative est le fruit du partenariat entre le Focus Development Association et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés. Et s’affiche comme étant une opportunité pour les journalistes de mettre en évidence les problématiques engendrées par l’apatride.
Représentation sociale. Les thématiques soulevées tentent d’apporter un changement dans la représentation sociale des Malgaches. Un système d’exclusion s’est en effet créé au fil des années entre ceux qui se disent Malgaches et les communautés que l’on décrit comme étant « étrangères ». Une exclusion qui est attiséepar l’écart entre les trains de vie et qui frôle la xénophobie en tant de crise. Une situation qui est aux antipodes du vouloir vivre ensemble et qui par ricochet, freine la constitution de la nation malgache. Une situation qui n’est apparemment pas difficile à résoudre tant du point de vue technique que financier. Les apatrides constituent une minorité. La réforme du code de la nationalité consiste donc en une étape importante dans la résolution de ce problème. Une question reste toutefois sans réponse, les parlementaires vont-ils prendre la peine d’inscrire le projet de réforme dans la prochaine session parlementaire ?
José Belalahy