
Le jeudi 13 octobre, un ou des malfaiteurs sont entrés dans le Rovan’Antongona pour y dérober non pas tous, mais quelques objets.
Les rumeurs ont circulé à la fin de la semaine ! Hier, la famille, les héritiers et les originaires d’Antongona l’ont confirmé lors d’une rencontre avec la presse à Anosy. « Oui, le Palais a bien été dérobé. Ce que les prétendus voleurs ont pris : un lefona fibaikona, un basy lava ainsi qu’un vangim-boay et quelques ‘ody’ que celui-ci contenait », relate Andriamanga Heritiana. C’était dans la nuit du jeudi 13 octobre. La famille n’a pourtant été mise au courant que le mardi 18 octobre. « Ce n’était effectivement que dans le courant de l’après-midi de ce mardi là que nous avons eu confirmation de cet acte méprisable, par le SG et l’adjoint au maire de la commune Morarano ainsi que le chef fokontany Sabotsy Antongona. On nous a également informés qu’aucune plainte n’a encore été déposée. Nous avons donc, bien évidemment, décidé de prendre les choses en main. Nous ne nous arrêterons qu’une fois les coupables sous les barreaux et punis comme il se doit et que les patrimoines volés soient restitués ».
Restituer. Actuellement, les enquêtes suivent leurs cours. Les héritiers du Rovan’Antongona, en attendant, demandent à ce que le patrimoine restant ne soit pas délocalisé mais reste à Antongona. « Le meilleur endroit où ces biens historiques sont les plus en sécurité, c’est ici. Nous sollicitons et demandons aux responsables concernés un renforcement de la sécurité. Quand les objets volés auront été retrouvés, on demande également à ce qu’ils nous soient restitués et non gardés dans d’autres musées ou Palais de la Capitale », selon toujours le même responsable. En attendant, les héritiers et les originaires d’Antongona se mobilisent pour retrouver les coupables ainsi que les objets volés. D’ailleurs, tout un chacun est appelé à collaborer afin que l’enquête aboutisse et que l’affaire ne reste pas sans suite, comme toutes celles concernant les vols et actes criminels perpétrés sur le Palais des Manjakamiadana, celui d’Ilafy ou encore le vol de la couronne de la reine Ranavalona.
Mahetsaka