
Mensonges organisés dont l’objectif est de dénigrer le maire Lalao Ravalomanana. C’est la réaction du 1er adjoint au maire de la Commune urbaine d’Antananarivo, Jean Gabriel Harison, face à ce qu’il appelle une « manipulation politique et médiatique » sur le décès d’une certaine « Ramamany », une marchande ambulante de la Capitale. Ce responsable au niveau de la CUA a brandi hier le certificat médical délivré par un médecin qui a accueilli à l’hôpital de Befelatanana le corps sans vie de cette dame de 60 ans. D’après ce certificat médical, « Ramamany » est victime d’un « choc émotionnel ». « Aucun coup ni blessure n’a été constaté au corps. Pour nous, il y a une volonté manifeste de dénaturer la réalité et de publier de fausses informations pour induire en erreur l’opinion publique. La CUA n’exclut pas une poursuite judiciaire à l’encontre de ceux qui ont diffusé ces fausses informations », a expliqué le 1er adjoint au maire Jean Gabriel Harison. Avant de rajouter : « Je ne pense pas que ce soit à la CUA de gérer l’émotion de chaque marchand informel ». Hier, alors qu’ils réunissaient à Befelatanana des marchands informels dans l’objectif de prendre de force le corps de « Ramamany » pour être veillé à l’hôtel de ville d’Analakely, le « meneur » Eugène Rasolofoson n’a pas caché pour la énième fois sa « mission » qui est de destituer le maire Lalao Ravalomanana.
Tentatives de déstabilisation. Le 1er adjoint au maire de raconter les faits : « Comme d’habitude, lorsque la police municipale part à la chasse des marchands informels qui s’installent dans les rues de Tana, elle confisque les marchandises de ces derniers. Ce dimanche après-midi, cette vielle dame faisait partie de ces marchands informels qui ont envahi les rues d’Ambohijatovo. Après la confiscation de ses marchandises, elle s’est présentée le même jour à l’hôtel de ville dans le but de les récupérer. La police municipale lui a répondu que les marchandises confisquées allaient être stockées à Anosipatrana et que si elle veut récupérer les siennes, elle n’a qu’à se conformer à la procédure prévue. La dame a quitté l’hôtel de ville et a disparu. La nuit de dimanche, on a appris que son corps sans vie aurait été remis à l’hôpital de Befelatanana par des sapeurs pompiers. » Jean Gabriel Harison a dénoncé hier que cette histoire de « Mananarao-paty » fait partie des tentatives de déstabilisation dirigées contre le maire Lalao Ravalomanana qui veut remettre de l’ordre dans la Capitale en mettant fin à l’anarchie. « Malgré ces tentatives qui échouent jusqu’à présent, la CUA poursuit l’assainissement», a-t-il prévenu.
R. Eugène