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samedi, juillet 19, 2025
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Morgue –Befelatanana : Vendeuse à la sauvette décédée, émeute évitée

uneHier après-midi, il était 14 heures, les marchands des rues de la capitale étaient venus nombreux à la morgue de l’hôpital de Befelatanana pour réclamer le corps d’une femme, vendeuse à la sauvette, qui a perdu la vie vers la fin de la semaine dernière. Selon les informations recueillies sur place, cette personne était “une mpivarotra amoron-dalana” comme beaucoup d’autres, mais non pas une mendiante”. Et les informations de préciser que la défunte proposait aux passants des brosses à dents et des cirages, à Analakely et à Behoririka. “ Elle n’était pas morte de mort naturelle”, entend-on au milieu de la foule. Vers la fin de la semaine, selon toujours les informations, elle a été blessée lors d’une descente des éléments des responsables de la commune. “Ses marchandises ont été confisquées ainsi que ses papiers d’identité”, précisent les mêmes sources. Admise au centre hospitalier pour suivre des soins, elle n’a pas survécu.   

Et les nouvelles vont vite, le temps de s’organiser, plusieurs dizaines de personnes convergeaient vers Befelatanana demandant qu’on leur rende le corps de Ramama pour une veillée funèbre à l’Esplanade Analakely ou à la Place du 13 mai. Une démarche qui n’a pas abouti, le grand portail défendu par des éléments de l’Emmo-reg et des policiers n’était plus accessible. Les deux parties, forces de l’ordre et marchands à la sauvette, ont par la suite entamé un dialogue. Et le pire a été évité car quelques minutes auparavant, des individus allaient entrer par la force dans le lieu où était entreposé le corps de la victime pour l’enlever. Pourtant, des explications et d’autres arguments n’ont visiblement pas convaincu cette foule nombreuse. Elle campait sur ses revendications. Finalement, ces mêmes personnes se sont dispersées dans le calme. Entre-temps, les autorités ont pu transporter le corps de Ramama vers la morgue de l’HJRA gardée par l’Emmo-reg. Un autre “sakoroka” a failli y avoir lieu. Heureusement, la foule a quitté le lieu pour se donner rendez-vous, ce matin vers 9 heures à Analakely, pour demander  la dissolution du corps de la police municipale ainsi que le départ de la maire de la ville.

r.s.

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