Suite au succès de l’édition 2013, Christian et ses compagnons de route ont mis en place une seconde édition qui mettra plus en avant la culture rasta et le populariser davantage.
Place à la seconde édition ! Commençant à percer dans la Capitale et déjà connus et reconnus dans leur ville natale, les artistes de reggae de Fianarantsoa ont décidé de se mobiliser pour promouvoir leur musique et la culture rasta. Car pour adhérer au rastafarisme, il n’est pas obligé d’avoir des dreads et de fumer des joints. « C’est dans la tête. C’est un mode de vie, tout comme le rock ou le mouvement hippie… Et c’est le message principal que l’association Sarondra (racine-culture-reggae) veut faire passer », précise Raherimandimby Christian (Reggasy), membre du comité d’organisation. Avec ses collaborateurs, il leur est ainsi venue l’idée d’un festival qui se tiendra non pas à Tana mais chez eux. Pendant trois jours, se succèderont donc sur la scène de l’Alliance française, à l’espace Fy en Arts Roy, au Relais du Betsileo et au Green Park, du 19 au 21 avril Reggasy, une quinzaine d’artistes.
Ouverture. « Ces artistes n’évoluent pas toujours spécialement dans le reggae mais dans ses dérivés comme le reggae roots ou le ragga dance hall. Vous le constaterez vous-mêmes à travers la liste des participants ». Outre Reggasy, Majestic Lion, Santos, Lolo Jahnaray, des têtes bien connues dans le milieu musical urbain originaire de Fianarantsoa comme Lam’tah & One Lio seront également au rendez-vous. « D’autres groupes comme Rootsikalo, Ekah Zaho, Ako Stick’s, William le Rasta ou encore Mafonjah sont aussi programmés. L’un des objectifs du festival, étant le partage et l’échange, des musiciens tels que Nicolas Vatomanga, Jean Emilien, Rinah, Jimmy, Tiana Tafaragnitse et Rinah vont aussi donner vie à l’évènement. Outre les différents spectacles et ateliers, une expo texte-photo de l’édition 2013 et une autre retraçant l’histoire du reggae et du mouvement rasta sont également prévus au menu pour cette deuxième édition ».
Mahetsaka