Une convention tripartite a été conclue entre le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, l’Office de Régulation de l’Electrictié (ORE) et la GIZ pour une révision de la loi No 98-032 du 20 janvier 1999 portant réforme du secteur électricité à Madagascar. Cela fait suite à la promulgation de la nouvelle politique de l’énergie. D’où, la création d’un programme de révision du cadre juridique de ce secteur. L’objectif consiste à intégrer dans cette loi les dispositions relatives à l’exploitation des sources d’énergies renouvelables et à rendre le secteur plus attractif et plus sécurisant pour les investisseurs ou promoteurs potentiels tout en assurant aux opérateurs en exercice une viabilité plus soutenue de leurs entreprises. C’est ce qu’on a appris lors de l’atelier de lancement de ce programme hier au DLC-Anosy.
Premier semestre 2017. Ce qui permettra également aux usagers du secteur électricité une meilleure qualité de service à un coût abordable et respectant le principe de continuité. Les parties prenantes visent également à prendre en compte dans la formulation de nouveaux textes les contraintes connexes telles que la préservation de l’environnement et la gestion de l’eau, pouvant influer sur ce secteur. Au bout de ce processus, une nouvelle version de la loi devra être prête pour une soumission au Parlement vers la fin du premier semestre 2017, a-t-on évoqué. Les sanctions solides envers les contrevenants du secteur y seront également prévues pour améliorer la qualité des services et mieux respecter les usagers.
Lacunes. Par ailleurs, un consultant national a été engagé pour réaliser une enquête à dimension nationale visant à établir le bilan de l’application de cette loi durant 16 ans. Il a été évoqué entre autres, que nombreux sont encore les acteurs qui la méconnaissent. En outre, des lacunes ont été observées au niveau des dispositions liées à l’électrification rurale et au recours à l’énergie renouvelable, sans compter l’amalgame fait entre le thermique et les sources d’énergie autres que l’hydroélectricité. Et compte tenu de l’évolution des technologies et de la demande en électricité ainsi que du besoin d’attirer des investisseurs pour booster le secteur, une nouvelle loi sur les nouveaux modèles d’affaires tels que les kiosques électriques s’impose aussi, a-t-on conclu.
Navalona R.