Pour éradiquer les vols à la tire et les pickpockets, la première solution ne peut venir que du renforcement de la sécurité policière en mettant, à l’exemple de la ville de Marseille, un système de vidéo surveillance qui couvrirait tous les quartiers dits chauds comme la rue des Pavillons, Petite Vitesse, Tsaralalana, Soarano.
Certes il y avait un premier essai concluant mais sans entretien aucun, les matériels ont rendu l’âme quelque mois après . Il va donc falloir relancer le projet en mettant par exemple à contribution toutes les sociétés d’Analakely mais également les opérateurs en téléphonie mobile.
Un QG permanent qui suivrait chaque mouvement dans ces quartiers chauds et transmettre l’information à des agents en civil pour que ces derniers puissent intervenir dans la minute qui suit. En clair, il faut donner les moyens de leurs ambitions aux braves policiers du 1er arrondissement qui, tout compte fait, méritent de bénéficier d’un statut particulier et un local en rapport à sa mission beaucoup plus importante alors que pour l’heure, ils n’ont qu’une seule cellule pour mettre dans un même sac, les bons la brute et les délinquants.
Voilà pour ce qui est côté cour. Côté jardin, il faut se pencher sur le sort de ces enfants d’Analakely qui méritent, malgré leur réputation, du respect.
Et là la solution ne peut venir que de nos dirigeants qui frapperont à toutes les portes des organismes internationaux comme on l’a fait à Diégo où une bonne centaine de Foroch ont suivi des cours spéciaux sous l’égide du BIT pour une véritable campagne de réinsertion.