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Affaire bois de rose à Singapour : Le procès en cassation le 09 décembre 2016

« La bonne gouvernance doit primer avant le déblocage de financement », selon Ndranto Razakamanarina, le PCA de l’Alliance Voahary Gasy. (Photo d’archives)
« La bonne gouvernance doit primer avant le déblocage de financement », selon Ndranto Razakamanarina, le PCA de l’Alliance Voahary Gasy. (Photo d’archives)

L’Alliance Voahary Gasy suivra de près cette affaire tout en apportant son soutien à l’Etat via le projet ALARM.

L’affaire concernant l’exportation illicite de 30 000 rondins de bois de rose à Singapour rebondit. « Le procès en cassation s’ouvrira le 09 décembre 2016. Nous suivrons de près le verdict de la justice singapourienne à l’instar des quatre affaires liées au trafic de tortues à Madagascar dans le cadre de la mise en œuvre du projet ALARM », a déclaré Ndranto Razakamanarina, le PCA de l’Alliance Voahary Gasy, lors d’une conférence de presse hier.  A cet effet, « nous ne cesserons de fournir des preuves pour démontrer au Tribunal de Singapour que l’exportation de ces bois de rose portant une valeur de 50 millions USD est illégale. De son côté, le ministre de l’Environnement a déjà confirmé que l’Etat se portera témoin sur cette affaire lors de ce procès en cassation pour déclarer que c’était vraiment une opération illicite. Mais pour l’heure, nous n’avons vu aucun signe marquant la volonté de l’Etat », a-t-il poursuivi.

Rappelons que le ministre de tutelle a également annoncé que des poursuites judiciaires seront effectuées à l’encontre des responsables autorisant l’expédition de ces 30 000 rondins de bois de rose. Reste à savoir si ce n’est qu’un simple effet d’annonce ! En attendant, « nous acceptons de collaborer avec l’Etat en voulant apportant notre soutien, pour ne citer que l’engagement d’un juriste malagasy si nécessaire, afin de gagner ce procès à Singapour», a-t-il enchaîné. Il faut savoir que c’est une des recommandations émises par la CITES à l’issue de la 67e Réunion du Comité permanent de cette Convention à Johannesburg, durant laquelle, le cas de Madagascar a fait l’objet d’une discussion très enflammée. « Le traitement de l’affaire Bekasy impliquant des opérateurs liés au trafic de bois de rose avant la fin de l’année, constitue également une autre condition imposée par cette organisation internationale », a avancé le PCA de l’Alliance Voahary Gasy. Notons qu’une conférence des bailleurs de fonds pour Madagascar se tient actuellement à Paris. « La bonne gouvernance doit primer avant le déblocage de financement », a-t-il précisé.

304 millions d’Ariary. Parlant des affaires sur le trafic de tortues, le partenariat entre l’AVG via le projet ALARM, les ministères de l’Environnement et de la Justice et les forces de l’ordre a porté ses fruits. « En l’espace de trois mois, trois procès ont eu lieu et un autre se tiendra le 31 janvier 2017. A part l’emprisonnement ferme des trafiquants, ceux-ci sont condamnés à payer des dommages et intérêts d’une valeur totale de 304 millions d’Ariary à la partie civile représentée par les directions régionales de l’Environnement, d’Ecologie et des Forêts à Analamanga et à Androy », a expliqué Randrianirina Jean Bertillon, juriste au sein de l’AVG. Et enfin, cette plateforme des organisations est toujours prête à soutenir l’Etat à l’obtention de ces dommages et intérêts tout en faisant un suivi sur leur utilisation.

Navalona R.

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