Comme prévu, la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), a lancé officiellement hier la campagne relative à l’inscription sur les listes électorales à Tuléar. Cette démarche de la commission s’inscrit toujours dans le cadre de son ultime objectif et grand défi qu’est d’ « organiser des élections libres, justes et transparentes ». Faut-il rappeler que d’après les explications de Hery Rakotomanana, président de la commission, la Ceni entend atteindre 10 millions d’électeurs inscrits sur ces listes pour les années 2017 et 2018. La dernière liste arrêtée le 15 avril de cette année a enregistré près de 8 millions d’électeurs. D’après l’article 26 du code électoral malgache, leur révision annuelle s’effectue à partir du 1er décembre et se termine le 31 janvier. Et l’article 30 du même code précise que « la liste électorale est arrêtée définitivement le 15 avril ».
Essentiel. Lors de son intervention, le président de la Ceni, Hery Rakotomanana, a réitéré l’importance de l’inscription sur les listes électorales. « Le 1er décembre marque l’ouverture des révisions des listes électorales. Etant un impératif, elles garantissent la transparence du processus électoral », a-t-il affirmé. Pour ce faire, il n’a pas manqué de rappeler et de préciser ce qu’il faut faire : « Ceux qui doivent être effacés de ces listes le seront, comme le cas des décédés ou ceux qui ont quitté leur circonscription. Et nous allons également inscrire les noms de ceux qui doivent y figurer tels que ceux qui viennent d’avoir 18 ans et les nouveaux venus ». Tout ce que le président de la commission avait soulevé lors de son intervention fait donc partie des pratiques qu’il faut faire durant la période préélectorale. C’est le cas, par exemple, des vérifications de l’exactitude des noms ou l’inscription ou non sur la liste. « Produire des listes électorales justes, c’est notre objectif », a toujours affirmé le président de la Ceni. Pour cela, Hery Rakotomanana, a exhorté « les chefs de fokontany, les membres de la Ceni, les autorités étatiques à s’y mettre ». A titre de rappel, la province de Tuléar a été choisie compte tenu du faible taux d’inscription sur ces listes.
Aina Bovel
