Signature d’une lettre d’engagement entre tous les acteurs du transport et le Projet Lamina ou « Lalanjotra Miaty ny Namana » de l’Ong Lalana, dans la Chambre de Commerce et d’Industrie Antaninarenina (CCIA), hier. Un geste qui semble marquer encore une fois la volonté de l’Etat et le secteur privé à agir en faveur des PSH et des personnes à mobilité réduite (PMR), en matière de transport et de mobilité urbaine. La Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), le ministère des Transports et l’Agence des Transports Terrestres (ATT), le ministère de la Population, le ministère de la Sécurité Publique, celui de la Défense Nationale et celui de l’Aménagement du Territoire viennent de s’engager du côté de l’Etat. Pour ceux issus du secteur privé, l’on peut citer principalement l’Union des Coopératives des Transports Urbains (UCTU) et l’Union des Coopératives des Transports Suburbains (UCTS). Un engagement né des actions de plaidoyer et de sensibilisation effectuées par les PSH elles-mêmes en bénéficiant de l’appui de l’équipe de Lamina, auprès des différentes institutions pouvant être concernées par le transport inclusif des PSH et des PMR.
Respectés et appliqués. En effet, tous ceux qui ont pris part à cet engagement viennent de prouver qu’ils sont prêts à s’investir et/ou à effectuer des actions matérielles ou morales en faveur des personnes handicapées et des PMR. Ceci, afin que celles-ci puissent circuler et utiliser tous les moyens de transport au même titre que les personnes normales et bénéficier des infrastructures qui leur sont appropriées pour assurer leur mobilité. « La signature de ces engagements justifie le grand pas effectué par le Projet. Cependant, toujours est-il que ces promesses devraient être respectées et appliquées. Ainsi, l’on ne peut pas encore considérer cela comme une victoire, mais un progrès effectué », souligne Nathalie Rasamison, responsable du Projet Lamina. Quant à elles les PSH comme Rinah Andriamalala, (malvoyant) attendent beaucoup de ces engagements. Comme perspective, Lamina projette de sensibiliser les chauffeurs et les receveurs sur les droits des PSH et de renforcer les formations des agents de la police de la circulation. A noter que ce projet s’étale sur deux ans et est cofinancé par l’Union européenne.
Arnaud R.
