Les lois existent, mais ne sont pas appliquées. Libre aux charrettes et aux pousse-pousse de circuler dans les rues de Tana, malgré l’interdiction. L’engouement des autorités «compétentes» quant à leur volonté d’interdire ces deux-roues sans moteur de circuler dans la ville, peu de temps et pendant le Sommet de la Francophonie, ne se constate plus. Résultats: charrettes par ici et par là, avec leurs grosses marchandises, gênant la circulation. Et la mise en fourrière tant prônée par ces autorités n’a jamais eu lieu, nulle part à Tana. La question qui se pose est : « Les bonnes initiatives ayant été effectuées presque partout ont-elles été faites pour charmer les étrangers venus lors du Sommet ? ». Pour ce qui est des sans-abri ou quatr’mis, ils envahissent à nouveau les rues de la capitale, de jour comme de nuit. Ceci, malgré l’existence d’un autre bâtiment encore vide dans l’Akany Fianakaviana Miarina à Isotry, nouvellement créé par le ministère de la Population. Néanmoins, en matière d’assainissement, la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) affirme continuer, voire renforcer ses actions.
Arnaud R.