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jeudi, juillet 10, 2025
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Ambassadeur de l’UE Antonio Sanchez Benedito : Pour la mise en place de la Haute Cour de Justice

Lors de la conférence des bailleurs et investisseurs pour Madagascar qui s’est tenue récemment à Paris, l’Union européenne a octroyé 640 millions d’euros jusqu’en 2020 pour Madagascar dont 15 millions seront décaissés en avril 2017.  

Le face-à-face gouvernement malgache Union européenne s’est tenu, hier, à Iavoloha. Plus précisément dénommé dialogue politique. Lors de son discours, l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Antonio  Sanchez Benedito, a parlé du suivi des différents engagements, lors de la dernière rencontre qui s’est tenue en mars 2016, à Fort-Dauphin. Il a cité, entre autres, la préparation des élections de 2018, les Droits de l’Homme  et la sécurité. Il a touché mot également de la mise en place de la Haute Cour de Justice (HCJ), « qui n’est pas encore opérationnelle », a-t-il souligné. Force est de reconnaître que cette Institution tarde à voir le jour. Toutefois, l’ambassadeur de l’UE reste optimiste pour l’année prochaine quant à la croissance économique de la Grande Ile. A la question des journalistes sur les conditionnalités posées par les bailleurs de fonds, lors de la conférence de Paris, le diplomate s’est contenté tout simplement de dire que « l’Union européenne ne pose pas des conditions, c’est plutôt des engagements mutuels, des engagements qui doivent être respectés ».

Conditionnalités. De son côté, le Président Hery Rajaonarimampianina, s’est dit pleinement satisfait de la conférence des bailleurs de fonds, la considérant comme « un signal fort de la part de la communauté internationale entièrement disponible à accompagner le gouvernement et le peuple malgache ». En ce qui concerne le dialogue politique proprement dit, il estime que c’est une occasion privilégiée pour les deux parties de faire un examen approfondi des projets de coopération ». Il n’a pas manqué non plus de parler des accords de Cotonou portant notamment sur le respect des Droits de l’Homme. Quant aux conditionnalités, le chef de l’Etat a fait savoir que le plus important c’est la conviction, il a cependant souligné qu’elles sont assorties de critères, entre autres, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et la réduction de la subvention accordée à la Jirama. A propos justement de la corruption, il pense que c’est l’affaire de tout le monde. Dans la même foulée, sur le dossier Ambohimahamasina, où un proche collaborateur du président de la République a été cité, la réponse de ce dernier a été plutôt évasive. « Le président ne va pas y faire de l’ingérence. Laissez la justice faire son travail ».         

Dominique R.    

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