
Lova Mpagnesa, un nom qui n’est aucunement inconnu des amoureux de six cordes. Très peu ont cependant encore eu l’occasion de le voir sur scène. Actuellement au pays, le guitariste sera sous les feux des projecteurs demain soir… à l’Is’art galerie.
Du jazz avec une petite touche de folk, empreint de classique sans parler de ces touches empruntées aux rythmes et genres musicaux de Teta, Njava ou encore Miary Lepiera, artistes qui ont influencé le guitariste … Un mélange bien inédit ! Riche de ses voyages et de ses rencontres à travers ses tournées et concerts européens, la musique de Lova Mpagnesa est effectivement enivrante et séduit tout amateur de bonne musique, de guitare en particulier. Malgré ses 17ans d’expériences et de maîtrise de son instrument de prédilection, l’auteur de « Tsy hamanga » garde néanmoins les pieds sur terre et reste modeste même si ceux qui ont déjà eu l’opportunité de le voir à l’œuvre, comme ce fut le cas au cercle germano-malgache Analakely en octobre dernier, perçoivent en lui la relève de D’gary. Une occasion qui se renouvèlera ce vendredi à l’Is’art galerie Ampasanimalo et où ceux qui n’ont encore pu le voir pourront en juger par eux-mêmes. Un concert pendant lequel il reviendra sur sa dernière aventure musicale et donnera un aperçu de la nouvelle.
Escale musicale. Ce concert à l’Is’art galerie est à cheval entre deux perspectives : la clôture de la belle aventure “Nord au Sud” (à ce jour sur ses dernières finitions en studio) et la perspective pour une nouvelle ouverture intitulée “Renirano”. “Renirano” est “le lit d’un fleuve” sur lequel Lova Mpagnesa s’en va naviguer, à nouveau. Il prend la direction d’une “exploration vers la chaleur de l’âme et des rapports humains”. Le choix d’une guitare au timbre Baryton reflète sa volonté de mieux tendre vers cette atmosphère. La formation Mpagnesa retrouvera Miora Rabarisoa à la batterie, Dyl Mandresy à la basse, gala au chant et à la percussion et bien sûr Lova Mpagnesa à la guitare et au chant. Des invités seront présents pour un moment de partage. Pour cette “ carte blanche” le public est invité, non pas sur un entre-deux mais sur une transition…Une escale musicale.
Mahetsaka