Une conférence s’est tenue, avant- hier, au Ministère de la Culture, de la Promotion de l’Artisanat et du Patrimoine.
Dans le cadre de la célébration du 15e Anniversaire de l’inscription de la colline royale d’Ambohimanga sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, une rencontre culturelle tournant sur le thème : « La Culture apporte-t-elle un développement économique à Madagascar ? Cas d’Ambohimanga Rova. » s’est déroulée à Analakely. Cette réunion a réuni des jeunes issus de diverses associations comme le Centre de Ressources des Arts Actuels de Madagascar (CRAAM), la Jeunesse Action pour le Développement Durable (JAAD) et le Dago Team Zara, des étudiants en Tourisme de l’Institut National du Tourisme et de l’Hôtellerie (INTH) et en Archéologie et Protection du Patrimoine, des membres de l’Association Zanak’Ambohimanga Rova, des Conseillers de la Commune Ambohimanga Rova et des journalistes mais également des citoyens. Un moment privilégié pour les jeunes de partager leur point de vue et de soumettre des suggestions pour la pérennité du Vohitr’Ambohimanga.
Funeste constat. Les participants du débat déplorent la perte de la valeur de la terre et de la culture mais surtout la déperdition de la véritable histoire d’Ambohimanga. Selon eux, cette perte est due à la mondialisation, à la pauvreté et plus particulièrement à une lacune au niveau de l’éducation du peuple de la colline. De ces problèmes découlent une solution évidente : la mise en place d’une plateforme d’érudition du Vohitr’Ambohimanga, en tant que patrimoine culturel, et de son histoire afin redonner à la terre ses vraies valeurs. Cette solution n’est qu’un projet mais sera citée officiellement lors de la clôture de la célébration du 15e Anniversaire ce vendredi.
Rova R. (stagiaire)