L’ancien ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies, Augustin Andriamananoro, a été déféré au Parquet à Anosy, hier, vers 9h matin. Après trois heures d’audition, il a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. Ce vice-président du MAPAR proche de l’ancien Président de la Transition, Andry Rajoelina, est inculpé notamment pour atteinte à la sûreté de l’Etat, réunion publique non autorisée, la provocation de feux de brousse et la disparition de l’arme des éléments des forces de l’ordre. Bref, le tout est lié à l’affaire Soamahamanina. Notons que son procès aura lieu le 20 décembre prochain. Libération sans condition. Suite à cette incarcération de l’ancien ministre, les membres du bureau national du MAPAR ont tenu une conférence de presse, en son siège, à Ambodivona. Il s’agit, entre autres, de Christine Razanamahasoa, Pierre Houlder, Lanto Rakotomanga, Brunelle Razafintsiandraofa, Yvon Randriazanakolona dit Sareraka et Hery Rasoamaromaka. Ils estiment que les inculpations portées à l’encontre du vice-président du MAPAR ne tiennent pas la route. Ils ont également déploré qu’au lendemain même de l’adoption de la loi sur la réconciliation, voilà que l’on procède à une incarcération de l’un des nôtres. Ils se demandent si cela va apporter vraiment l’apaisement ? Dans la même foulée, ils revendiquent ainsi la libération sans condition de l’ancien ministre et d’arrêter la chasse aux sorcières à l’encontre des membres du MAPAR.
Dominique R.