
Depuis le confinement, certaines routes de la capitale ont pu faire l’objet d’une réfection. Néanmoins, aujourd’hui, force est de constater que les routes du côté des 67 ha restent dans un état déplorable.
Dans nos précédentes éditions traitant de la réfection des routes à Antananarivo ville, nous avions dit que celles situées aux 67 ha en ont bénéficié. Cependant, lors de notre passage hier sur les lieux, nous avons pu constater que seule une partie a été réhabilitée. Les nids-de-poule sont partout d’Antohomadinika aux 67 ha. Les voitures qui empruntent ces chemins roulent à 10 km à l’heure afin d’éviter les éventuelles pannes. Ce qui ne résout en rien le problème des embouteillages dans cette partie de la ville.
Saison des pluies. Avec l’arrivée de la saison des pluies, il est presque certain que ces routes vont rester dans leur état actuel avant la fin de l’été. Les usagers de la route vont donc devoir faire avec en attendant la prochaine saison sèche. Néanmoins, on ne peut ignorer les travaux de réfection des routes qui ont eu lieu dernièrement. Puis, il faut le dire aussi, la plupart des artères de la capitale sont criblées de nids-de-poule si bien que les responsables ne sachent plus par où commencer. De plus, la qualité des travaux désespèrent les usagers qui avancent que « c’est du travail tip-top, que c’est normal que les routes se dégradent aussi rapidement ». Toutefois, depuis le régime actuel, les routes semblent plus résistantes. Peut-être que les plaintes des automobilistes ont été entendues.
Embouteillage. Outre ces problèmes de routes qui touchent plusieurs quartiers de la capitale (Ambatomitsangana, Andavamamba, Andravoahangy, etc.), la capitale fait aussi face à la réapparition des bouchons depuis la levée du confinement. Les petits ont repris l’école, les travailleurs ont retrouvé leurs postes, les transports en commun ont repris du service… ce qui peut expliquer la saturation du trafic dans la ville des Mille. Par contre, une nette amélioration de la circulation a été notée du côté de Besarety après la réfection de cet axe qui a duré plusieurs mois. Quoi qu’il en soit, la population espère toujours une amélioration quant à la qualité des infrastructures routières, mais aussi à la qualité de la vie à Antananarivo ville.
Anja RANDRIAMAHEFA