Inconnu encore, il y a une dizaine d’années, aujourd’hui, il ne l’est plus, sans exagérer, pour personne. Une rapide notoriété non usurpée quand on a 400 milliards de dollars US ; quand on a supplanté la NASA (excusez du peu) dans la compétence spatiale, quand la machinerie chinoise lui court après dans la mobilité terrestre (voiture électrique) etc… Normal qu’il soit en tête dans la course « forbesienne » d’homme le plus riche du monde. Le « talent rime avec argent » est vérifié, et l’« argent et pouvoir ? » Cette jonction selon la célèbre pyramide semble se confirmer. Sa témérité, mêlée d’intrépidité, lui a valu d’abord la sympathie de tout le monde quand il a bousculé « l’establishment » des grands fortunés de ce monde, ou quand il s’est attaqué en plus aux problèmes du quotidien comme le logement fonctionnel et à prix modique, comme pour illustrer qu’il n’ignore pas la misère du monde. Son « africanité » est confortée, quand, dans un écart de vanité il dit qu’il peut s’acheter le pays le plus pauvre du monde qu’est Madagascar, « Un coup de com » au profit ou au détriment de qui ? Notre grand maître en matière de communication saura sûrement répondre.
Puis, la proximité avec l’affreux « Duck», selon ses adversaires, qu’est Donald Trump, est venue quelque peu plomber cette sympathie collective dont il a bénéficié. En tout cas, la paire a mené d’une main de maître la campagne électorale avec à la clé une victoire indiscutable. Cependant, nombreux s’interrogent encore sur le pourquoi de ce tandem victorieux. Le financement ? Trump n’en avait pas spécialement besoin avec les contributions révélées de ses partisans, il ne reste plus qu’une communion d’idées autour de la chose politique.
Et les questions fusent pour savoir à quoi il joue. Elon Musk (il n’agit pas seul) dit-on, serait un adepte des idées d’extrême droite et appuierait les organisations xénophobes, conservatrices des valeurs sociales et politiques quand il fait sciemment des ingérences dans les politiques internes surtout des Etats d’Europe occidentale ou n’agirait que selon ses intérêts économiques. Voilà les conclusions que tirent les « déçus » ou « ont été bernés » par son charisme. Explications trop simplistes qui tendraient à penser qu’il est une nullité en matière d’analyse politique et économique. Ou encore lui faire un procès d’intention, en faisant allusion à son lieu et sa date de naissance pour dire qu’il défend la primauté de la race blanche sur les autres. Non, on ne devient pas l’homme le plus riche du monde par hasard ou guidé seulement par un instinct grégaire.
Une autre explication de ses actions aurait comme base une analyse contextuelle du moment et de l’espace et dont les projections seraient conformes à ses objectifs ou à ceux de ses pairs. Le monde actuel est multipolaire et gagnerait en stabilité (propice aux affaires) en revenant à des socles plus clairs et plus maîtrisables. Le bipolarisme cinquantenaire de naguère serait au mieux, à leurs yeux, que la cacophonie et les brouilles incessantes d’aujourd’hui. Voilà sûrement qui explique la priorité pour eux de cesser la guerre en Ukraine dans un premier temps et de désagréger l’Union européenne dans un deuxième. C’est la condition pour eux d’arriver à un équilibre stable (Et quid de la Chine ?). Tout ceci relève peut-être de la théorie dite du « complot » dont les instigateurs sont à dénommer, mais notre frère africain n’y est pas sûrement étranger.
M.Ranarivao
Elon Musk – bien qu’intelligent – est un homme truffé de prejuges xenophobes du au fait qu’il a ete traumatise par les evenements de la fin de l’apartheir en Afrique dus sud. Pour moi, c’est un vrau psychopathe, et ce, meme s’il a reussi a creer une marque unique de voiture et d’entreprises tres enviables!
A mon avis Elon Musk n’est qu’un émissaire du gouvernement américain, un pseudomultimilliardaire