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dimanche, juillet 6, 2025
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Abandonner les arrières-pensées politiques

C’est un pays durement éprouvé que le cyclone AVA laisse derrière lui. La population, bien qu’elle s’y soit préparée, a encaissé le coup. La Grande Ile qui ne s’est pas encore totale remise des séquelles d’Enawo a subi de nouveau dégâts et son économie déjà mal en point va encore péricliter. Les querelles politiques sont aujourd’hui totalement vaines devant les défis qui doivent maintenant être relevés.

Abandonner les arrières-pensées politiques

La force d’AVA était, pensait-on, moindre par rapport à tous les cyclones que la Grande Ile a connus durant ces dernières années. Mais son passage a été particulièrement dévastateur.  Sur son trajet, de nombreuses infrastructures ont été détruites et on se rend compte qu’il faudra beaucoup d’efforts pour arriver à remettre en état tout ce qui a été détruit. Le pays déjà mal en point aura du mal à s’en remettre. Dans ce contexte, on ne peut que demander une union sacrée de toutes les forces vives. Les autorités ont pris conscience de l’ampleur du problème. Les réunions se succèdent  au plus haut niveau. Dans toutes les régions de l’île, les chiffres qui remontent font prendre conscience de la gravité de la situation. La politique politicienne qu’on a pu voir ces derniers temps n’a plus sa raison d’être. Il est peut-être temps de penser véritablement à l’intérêt de la nation et de ne plus donner ce spectacle d’autosatisfaction particulièrement irritant. Le président de la République et ses ministres sont  descendus à Toamasina ce week-end pour montrer leur sollicitude envers la population durement éprouvée. Les téléspectateurs dans leur grande majorité, ont été irrités par ce déplacement qui ressemblait à de la propagande.  C’est à partir d’aujourd’hui qu’on pourra mesurer véritablement la manière dont le pouvoir va répondre à la situation. On sait que la marge de manœuvre de l’Etat est limitée et qu’il aura besoin des aides de nos partenaires étrangers, mais la population a besoin de sentir que les dirigeants vont  être à leurs côtés. Les arrières pensées politiques ne doivent plus guider leurs actions. Il est temps de faire une trêve et ne penser qu’aux citoyens durement éprouvés.

Patrice RABE

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