Ce projet initié par le fondateur de l’empire TIKO a soulevé une levée de bouclier de la part des tenants du pouvoir. Ces derniers estiment qu’une telle décision ne respecte pas les textes en vigueur.
Le Premier ministre Jean Ravelonarivo a son mot à dire concernant les déclarations faites par Marc Ravalomanana, avant-hier, à Andohatapenaka. A propos notamment de la construction d’un nouvel abattoir. Le Premier ministre n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer cette attitude, « c’est un terrain domanial et s’il a l’intention de passer à l’acte, nous allons appliquer la loi. Nous sommes dans un Etat de droit ». Cela ressemble étrangement à un avertissement.
Simple citoyen. Un point de vue partagé également par le ministre d’Etat en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement, Rivo Rakotovao. Ce dernier a tenu ainsi à souligner que « Marc Ravalomanana est un simple citoyen comme tous les autres. Il n’a pas le droit de faire un tel acte, notamment à l’endroit du pouvoir central. S’il en a vraiment l’intention de construire un abattoir, il n’a qu’à adresser sa demande aux responsables concernés ». Dans la même foulée, le président national du HVM d’annoncer aussi que « le début des travaux de la construction du village de la Francophonie va démarrer d’ici une semaine ». Il sera implanté non loin de l’hôpital « Manara-penitra ». Fort probablement, le terrain où se trouve l’ancien abattoir en fait aussi partie. Notons que le projet sera réalisé par la Seimad. Ce qui fait penser que l’idée du fondateur de l’Empire Tiko de construire un nouvel abattoir à Andohatapenaka ne verra pas le jour. L’on se demande quel va être la réaction de l’ancien président face à cette levée de bouclier de la part du pouvoir central ?
Dominique R.