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dimanche, septembre 8, 2024
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Absence de neutralité

L’absence de neutralité ne serait pas un motif d’annulation des élections. C’est sans doute pour cette raison que les infractions sont pratiquement tolérées.  Aucune des institutions du processus électoral  ne s’est levée pour interpeller le président de la Transition qui accompagne dans sa campagne de propagande son candidat à la présidentielle. Devant les faits qui alimentent les conversations de l’opinion publique, le Premier  ministre a touché mot de l’importance de la neutralité  mais il n’est pas prêt de prendre des mesures pour que les clauses sur la neutralité des chefs d’institution incluses dans la Feuille de route de sortie de crise  soient respectées.

Absence de neutralité

                    Le camp du Dr Robinson dénonce l’absence de neutralité flagrante et craint de plus en plus que des  fraudes massives ne soient organisées pour le second tour de  scrutin du 20 décembre.  D’après Marc Ravalomanana, les fraudes au premier tour ont déjà fait perdre à son candidat  10 % des voix.  Il a appelé à la mobilisation et à la vigilance de tous ses partisans et partant des électeurs  pour que les fraudes ne puissent entacher les résultats du prochain scrutin. A cette fin, la mouvance a mis en place une organisation et des moyens appropriés pour suivre les 20 001 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire  national et recevoir  avec rapidité les résultats provisoires.

Dans le camp Hery Rajaonarimampianina, l’optimisme augmente au fur et à mesure des ralliements politiques. Le candidat poursuit ses tournées pour convaincre les électeurs de son programme pour le changement. Après la conquête du Nord, il mène campagne dans l’Est.  Le Dr Jean Louis Robinson pour sa part, a renforcé ses acquis  dans les districts du faritany d’Antananarivo et de la région d’Ambatondrazaka dans lesquels il a gagné la part du lion au premier tour.  Chaque candidat a une stratégie de campagne efficace même si  l’absence de neutralité des institutions biaise la campagne à travers les moyens déployés.  Quoi qu’il en soit, dans huit jours, les électeurs se  prononceront.  Madagascar aura un nouveau président de la République qui a le devoir de mettre  en place un Etat de droit et  de veiller au respect de la Constitution.  Après les années de laisser- aller, de laxisme, il est grand temps de reconstruire  et de tendre vers un avenir meilleur sous la conduite  de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Zo Rakotoseheno

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