Comme nous avons reporté dans notre édition du lundi 27 avril dernier, l’affaire portant sur la détenue d’Antanimora soupçonnée de trafic de drogue dure et arrêtée par la section de recherche de la Gendarmerie de Fiadanana le 21 avril à Besarety, a pris une nouvelle tournure. Puisque la gendarmerie n’a trouvé aucune preuve probante permettant d’accuser la suspecte, l’enquête a été orientée pour savoir comment cette dernière a pu circuler en ville loin de son lieu d’incarcération. Cette femme aurait eu cette faveur pour raison de santé. L’investigation menée par la gendarmerie a alors débouché par la découverte de l’existence de corruption et d’abus de fonction commis par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire de la maison centrale d’Antanimora. Les suspects dans cette affaire ont été déférés au Parquet du Pôle Anti-Corruption (PAC) aux 67 ha. Après deux jours d’audition, le parquet a alors statué mardi 28 avril en fin de journée. La Justice a alors décidé de placer sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Ambatolampy le médecin-chef de la Maison centrale d’Antanimora et deux agents pénitentiaires. Placée sous mandat de dépôt également, la prisonnière incriminée a réintégré Antanimora. Également impliqué dans cette affaire, un adjudant-chef de l’Armée a été libéré en attendant un ordre de poursuite livré par son ministère de tutelle.
T.M.