Après le scandale de la tentative d’exportation de 53 kg d’or de la fin de l’année dernière, l’administration compte renforcer la collaboration afin de prévenir et combattre les fraudes liées à l’usage abusif des valises diplomatiques ou consulaires. Mercredi dernier, une réunion de travail stratégique s’est tenue entre le ministère des Affaires étrangères et la direction générale des douanes (DGD). La rencontre a été dirigée par Harifera Rabemananjara, directrice générale du ministère des Affaires étrangères, et Zafivanona Lainkana, directeur général des douanes. L’incident de décembre dernier a impliqué un agent du ministère des Affaires étrangères, et avait révélé l’utilisation frauduleuse des valises diplomatiques pour tenter de transporter des métaux précieux à l’étranger. Cette affaire a soulevé de nombreuses préoccupations sur les failles du système.
Lors de la réunion, les participants ont examiné en détail le cadre juridique régissant l’utilisation des valises diplomatiques et consulaires, ainsi que les procédures d’acheminement de ces dernières. Les échanges d’expériences entre les deux institutions ont permis ainsi de dresser un état des lieux précis des risques et des vulnérabilités existant. En effet, des pistes de solutions concrètes ont été identifiées pour prévenir tout abus. Ces mesures devraient inclure une meilleure coordination entre les départements, le renforcement des contrôles et la mise en place de mécanismes de traçabilité plus stricts pour l’acheminement des valises diplomatiques. Une telle initiative devrait également garantir le respect strict des conventions internationales et des lois nationales en matière de transport sécurisé de documents et de biens diplomatiques.
Rija R.
